En ce mois de mars, le cycle des saisons se rappelle à nous.
Les bourgeons sont là, les jours s’allongent ; l’hiver nous aura quitté dans quelques jours et nous voyons sans doute enfin l’espoir de retrouver une vie un peu plus normale…
Et pourtant, il faut nous habituer à un monde qui change, plus que jamais en évolution où tout va toujours plus vite.
Nos métiers, notre environnement, les comportements…
Il nous faut sans cesse nous remettre en question et montrer
notre capacité d’adaptation.
Cette grande mouvance éveille de nombreux questionnements, conduit à la réflexion ; elle ouvre aussi la porte à des opportunités, à la mise en place de bonnes pratiques.
La digitalisation à marche forcée a entrainé une modification importante de nos usages et de nos habitudes, parfois
mauvaises.
Même si, par notre modèle économique, notre flexibilité, nos entreprises de proximité ont toujours réussi à traverser
les crises, la vitesse de changement est de plus en plus importante.
Certaines logiques actuelles perturberaient d’ailleurs nos « anciens » …
Pour exemple, les sociologues du travail évoquent une piste pour résoudre notre manque de main d’oeuvre : considérer le salarié comme un « client ».
Cela signifie s'intéresser avant tout à la satisfaction de ses salariés, à personnaliser davantage la relation ou encore à devancer les attentes de ses collaborateurs.
Le client ne serait plus le roi, ce serait avant tout le salarié la priorité ; fidélisé, épanoui, il attirera d’autres talents et, par conséquent, permettra la satisfaction des clients.
Si nous avons toujours respecté et considéré nos « compagnons », cette théorie, un peu extrême, demeure troublante…
Cela étant, si nous devons démontrer notre capacité d’adaptation, cela ne peut pas être à n’importe quel prix.
La mise en place du crédit d’impôt instantané dans le cadre du service à la personne en avril n’est désormais acceptable qu’à la suite des adaptations réalisées par l’URSSAF selon nos alertes.
La suppression du GNR, la mise en place des ZFE sans dérogation pour les entreprises ou encore l’inaction du gouvernement à agir pour nos entreprises qui subissent la hausse des carburants, sont inadmissibles.
Là encore, c’est la force d’une organisation professionnelle proche de ses adhérents qui permet de faire évoluer nos métiers et de combattre l’inacceptable !
2022 est une échéance électorale importante, présidentielle et législative.
La CNATP fera entendre la voix des entreprises de Travaux Publics et du Paysage auprès des candidats et du nouveau gouvernement.
Nous comptons sur vous pour porter nos revendications qui vous seront transmises très prochainement.
Françoise DESPRET
Obligation de la facturation électronique entre les entreprises